Psycho

LÂCHER PRISE POUR MIEUX VIVRE

Un mois que tout le monde a repris le rythme autour de vous et pourtant, vous avez l’impression d’être plus fatiguée qu’avant. Entre les plannings extra-scolaires des mômes, les projets urgents et vos cours de pilates que vous venez de commencer, vous devenez de plus en plus irritable et excédée. Une simple tartine qui tombe du côté Nutella et votre journée est ruinée. Avant que vous ne soyez en burn-out ou que vous plaquiez tout pour élever des chèvres dans les Pyrénées, voici trois conseils pour enfin lâcher prise.


Savoir s’arrêter un peu

Les RTT, vous ne savez pas ce que c’est et les week-ends, tout comme les licornes, sont des doux rêves inaccessibles. Stressée, vous menez une vie au pas de course et avez de plus en plus de mal à vous détendre. Même pendant les vacances, vous ne lâchez pas votre ordinateur et avancer des projets en retard. Ne partageant plus rien avec vous, votre moitié s’est mobilisé pour vous aider.

Avec sa délicatesse légendaire, il ne trouva rien de mieux que de vous effrayer à chaque fois qu’il vous surprend sur votre téléphone. La dernière frayeur eue lieu sur le balcon et le choc fut radical. Surtout pour votre téléphone. Reprenez le contrôle de vos soirées Netflix and Chill en coupant les alarmes de votre téléphone. Vous ne serez pas payé plus pour rater votre série préférée.

« Comme la maison de votre grand-mère, choisissez un lieu perdu en pleine campagne ou en montagne pour être sûr de ne pas capter une seule barre. »

Pour reprendre des habitudes saines, préparez-vous des vacances détox. Comme la maison de votre grand-mère, choisissez un lieu perdu en pleine campagne ou en montagne pour être sûr de ne pas capter une seule barre. Une fois cette étape franchie, vous serez même en mesure de couper vos trois réveils le matin et de vous faire confiance avec une seule alarme, pour le plus grand bonheur de votre conjoint.

Couper le cordon une bonne fois

Contrairement à ce que vous pouvez penser en voyant votre merveille partir à la découverte du monde en classe verte, non, ce n’est pas parce qu’il se fait piquer son bonnet avant même d’entrer dans le car que votre enfant est condamné à être une victime toute sa vie. Vous serez toujours là pour le protéger et depuis que vous lui avez collé l’affiche pour sa première journée au CP, il le sait.


Mais comme la dernière fois où vous l’aviez perdu de vue trente secondes, il mettra sa main sur le fer à repasser pour voir si c’est chaud, tombera dans les orties et mangera un peu de terre dans sa chute mais vous ne pourrez pas le protéger de la vie. Au pire, ça lui fera les anticorps.

Pour apprendre à couper le cordon, envoyez-le passer des vacances chez vos beaux-parents en Ardèche ou en camping avec une colonie. Un vrai défi, aussi bien pour vous que pour lui quand on sait qu’il déteste les petites bêtes mais vous devez sortir un peu de sa vie pour le laisser grandir par lui-même.


Arrêter de se comparer

La pire erreur, c’est de se comparer aux autres. Cela ne fera qu’ajouter une bonne dose d’angoisse et de complexe dans votre existence. Et parfois, la source de votre stress peut venir de votre famille. Ils peuvent être vos premiers fans comme juger vos choix de vie et vos actions sans aucune gêne. D’ailleurs, tout le monde y va de son petit conseil, même quand vous n’avez rien demandé.

Vous avez des failles, vous n’êtes pas parfaite, tout comme vos modèles que vous avez placé sur un piédestal. Il y autant de manière d’élever un enfant qu’il y a de personnes sur Terre tout comme vous avez le droit de ne pas avoir les mêmes rêves de réussite que votre cousine et de vous reconvertir dans le gobage de Flambi, pratique sportive trop souvent sous-coté selon vous.

A ce moment-là, rappelez-vous que même des parents, soixante-huitards et libérés, n’ont pas pu empêcher le développement de ces petits traumatismes venus dans votre enfance. Et si vos plus grands modèles dans la vie ont pu foirer à ce point, alors tout le monde le peut et ce sans avoir peur du jugement des autres.

On relativise les petits tracas
  • Le cap des trente ans : arrêtez de penser que vous êtes foutue passer ce stade, vous n’êtes pas une pomme ou tout autre aliment périssable sous trois jours une fois hors de son emballage.
  • L’écharde : même si votre fils vous menace de vous mordre si vous faite mine d’approcher la pince à épilée, ce n’est pas une raison pour l’emmener aux urgences.
  • Photo non-contractuelle : certes, votre Big Mac ne ressemble pas à celui dans la publicité mais engueuler le petit jeune qui cuisine n’y changera rien.
  • Fin de série : c’était la dernière saison, vous pleurez depuis trois heures et vous avez l’impression que votre vie est misérable. Votre personnalité drama queen mériterait presque un Oscar.
  • À venir : votre demande va être étudiée dans les plus brefs délais, c’est un bon début, d’habitude ils perdent votre dossier.
  • Pas aujourd’hui : vous vous êtes dépêché de vous lever pour un cours mais c’est une fois à la fac que vous apprenez qu’il est annulé, vous allez enfin pouvoir commencer à rédiger ce rapport de stage à rendre dans un mois.

Crédits photos : Nathan McBride, Andrea Piacquadio, Simon Rae, Georgia de Lotz.

2 Comments

  1. Toujours aussi bien 🙂
    Et on sent le vécu…

    1. Merci beaucoup AB 😉

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